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La parole à / La revue des médias
 
Newsletter #2
Mars 2016
Le SYNAP est partenaire de l'événement PR Lab.
Syntec Conseil en Relations Publics et ses Partenaires convient tous les communicants professionnels, annonceurs et agences, ainsi que la presse professionnelle et économique à participer au PR Lab : un après-midi d’échanges proposant un éclairage nouveau et prospectif sur les enjeux de la réputation.
Jeudi 31 mars 2016 de 13h45 à 19h30 à l'Auditorium du Medef
55 avenue Bosquet 75007 PARIS

Le réseau « Toutes Femmes, Toutes Communicantes » qui anime la communauté de femmes de Communication & Entreprise, s'engage dans la lutte contre les clichés sexistes avec la campagne « No More Clichés ».

Leur vidéo choc, qui dénonce avec ironie l’image de la femme dans les publicités des années 50 jusqu’à aujourd’hui, a pour objectif d’alerter les communicants sur l’utilisation et la diffusion de stéréotypes et clichés sexistes au sein de la société, encore trop fréquemment utilisés par la profession. « No More Clichés » vise à impulser une communication plus respectueuse et plus créative. Le SYNAP soutient cette opération qui a pour but de réveiller les consciences et changer les mentalités.

Le spot #NoMoreClichés de Communication & Entreprises c'est ici.

  • Julie Miquel – Fédération Nationale de la Pêche en France
  • Béatrice Martini – Indépendante
  • Frédérique Berni – Agence La Mercerie
Café Synap : Du reporting au collaboratif
Le Mardi 10 mai 2016

Inspiré des méthodes de travail anglo-saxonnes, le reporting s’est installé dans le quotidien des professionnels des RP. Il dépasse le simple cadre de l’analyse et l’évaluation des résultats puisqu’aujourd’hui nos clients, notre hiérarchie, nous demandent aussi de la transparence dans les actions menées, et ce de façon quasi quotidienne. Comment ne pas se faire dépasser par leurs attentes ? Comment transformer le reporting sur les actions menées en véritable outil de pilotage de nos programmes ou campagnes ?  Et surtout quel format et outils adopter pour répondre à ces nouveaux modes de collaboration ?

Autant de question sur lesquelles nous aimerions échanger avec vous lors du prochain café SYNAP.
 

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Le Café SYNAP du 8 mars à Paris
Nous étions nombreux à être venus échanger sur le thème des nouveaux outils des Relations Presse. Gain de temps, augmentation d'opportunités rédactionnelles, nouvelle façon de communiquer avec les journalistes, développement d'une vitrine digitale pour nos clients... autant d’avantages liés à ces nouveaux outils, plus ou moins efficaces selon les secteurs visés. Mais aussi des freins, comme leur prix, leur ergonomie ou leur rôle dans notre relation avec les journalistes. Un beau moment d'échange qui se poursuivra prochainement par d'autres rencontres sur ce thème.
 
À très vite pour le prochain Café SYNAP !

Alain LAGADEUC - Journaliste

''Le journalisme consiste à publier ce que d'autres ne voudraient pas voir publier. Tout le reste n'est que relations publiques".

Avec ces quelques mots, George Orwell brossait, il y a 70 ans, sa vision des relations entre journalistes et chargés de communication : les uns suspectent l'enfumage quand les autres dénoncent le parti-pris. Relations empreintes de méfiance qui amènent aujourd'hui l'opinion publique à rejeter presse, religions, marques d'entreprises dans le même sac (62 % de défiance /Argus de la Presse/Ifop-juillet 2015), avec lanterne rouge pour le politique.

A l'heure où les frontières se cherchent, à l'heure de la recomposition sociale et politique, de la remise en cause des institutions, le monde de la communication n'échappe pas à cette mutation. Le colloque organisé par le SYNAP en décembre dernier s'inscrivait bien dans ce contexte et pointait, une nouvelle fois, le nécessaire questionnement des relations entre ces ''rivaux/associés'' que seraient les journalistes et les chargés de communication. Dénonçant une communication à court terme et sans vision, nombreux sont ceux qui en appellent à une parole juste, sincère, authentique, porteuse de sens et de cohérence. Même si tout pouvoir a sa part d'ombre et érige des murs protecteurs, les différents acteurs doivent avoir la volonté de se retrouver sur le même territoire.

Le très daté 'village global' de Mac Luhan, lourd d'espérances déçues, n'a pas garanti in fine un monde enrichi de cette proximité ni une meilleure cohésion mondiale. Servir l'info chaude, brûlante, immédiate ne suffit plus. La technicité montre ses limites. Le journaliste doit, lui aussi, apporter du sens dans ce flot de séquences où se télescopent vraies et fausses infos, rumeurs et théories du complot. Il doit tailler intelligemment sa route dans les méandres des réseaux sociaux, hydres aux bonnes et sales têtes. 

Face à l'immédiateté, la réflexion s'appauvrit si on ne lui ménage pas le loisir de se développer.

Exigeons, nous journalistes, le respect du temps pour la nécessaire décantation des faits. Ne soyons pas tétanisés par nos inquiétudes (menaçant projet de loi sur le secret des affaires, dangereuses concentrations des titres et inadmissible intrusion du pouvoir de l'argent dans l'éditorial).

Rapprochons les déontologies des deux bords : elles doivent se rejoindre et résonner en écho dans une même aspiration de recherche de morale. 

Autour du mot magique de  'communication', il est urgent - au delà de nos différences - d'agir ensemble au bénéfice de ce qui doit seul nous motiver : informer et servir (sinon satisfaire) les aspirations du citoyen, électeur, client, consommateur, lecteur. Cet être unique aux multiples, et parfois contradictoires attentes.

La revue des médias

 

Le groupe Les Echos monte en puissance dans la création de contenus pour les entreprises avec sa prise de participation majoritaire de Pelham Media | Offremedia
www.offremedia.com/le-groupe-les-echos-monte-en-puissance-dans-la-creation-de-contenus/

Communication d'influence : les réseaux sociaux chamboulent tout | Les Echos
www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-154542-la-communication-dinfluence-a-lheure-du-web-social-1202873.php

Le site américain Mashable arrive en France | Les Echos
http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/021753965637-le-site-americain-mashable-debarque-en-france-1205846.php

Radio France créé sa propre agence de presse | Les Echos
http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/021724242556-pourquoi-radio-france-cree-sa-propre-agence-de-presse-1202912.php

Infographie : Youtube, le média qui déchaine les passions | Culture RP
http://culture-rp.com/2016/03/15/infographie-youtube-le-media-qui-dechaine-les-passions/ 

Le SYNAP, Syndicat National des Attachés de Presse et des Conseillers en Relations Publics, a pour mission la défense et la promotion des professionnels qu’il représente depuis 1960, auprès des organismes officiels et des principaux acteurs du secteur. Présent dans toute la France grâce à ses représentations régionales, le SYNAP réunit des professionnels confirmés, qui exercent en indépendants, en agence ou en entreprise.
Il anime une réflexion permanente sur les pratiques et sur l’évolution de ses métiers. Les adhérents du SYNAP bénéficient d’avantages exclusifs ainsi que de tous les conseils et outils nécessaires à l’exercice de leur profession.

La facturation aux résultats aux antipodes de notre profession

Nous sommes tous de plus en plus confrontés à des agences qui proposent à leurs clients des prestations facturées aux résultats. Fini les honoraires mensuels calculés selon le temps passé ! Bonjour la facturation à l’article de presse !
 
Eh oui ! L’un des challenges de notre métier est d’arriver à valoriser notre travail et nos résultats. Le SYNAP avait d’ailleurs travaillé en collaboration avec d’autres organisations professionnelles pour proposer un Référentiel des Mesures des Relations Publics permettant de démontrer à nos clients la valeur dégagée par des actions de relations presse.
 
Oui, mais alors, « pourquoi ne pas proposer une facturation aux résultats ? » me demanderez-vous ?
 
Montesquieu disait : « il faut respecter la Loi avec la Pensée de derrière que c’est parce que c’est la Loi ». Pour le paraphraser, je répondrai donc : « on ne facture pas aux résultats, parce que notre éthique nous l’interdit ».
 
L’article 11 (chap. 3) du Code de Lisbonne (l’un des textes fondateurs de notre profession) précise :
« Pour ses services, le professionnel de relations publiques ne peut accepter de rémunérations que sous la forme de salaires ou d'honoraires ; il lui est interdit d'accepter tous paiements ou autres compensations matérielles, qui seraient automatiquement liés à des résultats professionnels quantitatifs. »
 
Mais laissons de côté ce petit point d’éthique. Facturer aux résultats soulève les problèmes suivants :
- Nos clients nous payent avant tout pour du conseil sur la meilleure façon pour eux d’être visibles dans les média. Et une prestation de conseil ne se traduit pas forcément en couverture presse ; une facturation aux résultats n’en tient donc pas compte.
- Il existe quelques publications qui reprennent toutes les informations qu’elles reçoivent sans les vérifier ni les filtrer. Aussi, une agence qui facture aux résultats pourra aisément faire paraître autant d’articles qu’elle le souhaite dans ce type de publications et ensuite facturer ses clients au prorata de ces publications. Mais concrètement, un article dans La Correspondance de la Basse Lozère ne permettra pas à un éditeur de logiciels de CRM de vendre le moindre produit. Or, notre mission est bel et bien d’aider l’entreprise à vendre ses produits et services.
- Quelques journalistes accusent les attachés de presse de vivre sur leur dos. Que diraient-ils s’ils apprenaient que l’article qu’ils ont écrit librement et en y apportant leur caution était refacturé à l’un de nos clients ? Nous perdrions de fait la confiance qui doit s’installer entre nos professions.
- Une stratégie de relations publics se réfléchit, se construit, et se met en œuvre. Le mode de rémunération aux honoraires permet ainsi de faire correctement notre travail en nous laissant le temps de réfléchir, d’analyser et d’établir la meilleure stratégie. À l’inverse, une rémunération aux résultats place l’agence dans la situation de produire le plus rapidement possible... Cette situation ampute de fait la campagne de RP de son préalable stratégique nécessaire, au risque de la rendre moins efficace. Une politique de  « coups » et non une stratégie construite.

En conclusion, je vous dirai que tout nous interdit la facturation aux résultats : notre éthique mais aussi l’exigence que nous avons pour nos activités. Et puis, entre nous, un client qui ne voudrait payer qu’aux résultats ne serait pas un bon client… Car ce client est par nature impatient, en attente de retour sur investissement rapide et impératif… bref, un client qui va nous pourrir la vie sans reconnaître notre réelle valeur ajoutée.

Bruno SANVOISIN - BS Conseil & Communication

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